Ce livre, au fur et à mesure des pages écoulée, m’a beaucoup surprise, choquée, interloquée, stupéfaite et mise en colère. Pas après son auteur mais après les pouvoirs publics, les industriels….
Le professeur Belpomme est un cancérologue confronté au quotidien à cette maladie. Il l’a donc analysée et en à rechercher les causes. C’est ce qu’il tend à montrer. Il fait une véritable déclaration de guerre contre le cancer, mais met en évidence tous les faits qui tendent à prouver que c’est une maladie créée par l’homme.
Ce livre n’est donc pas un livre d’opinion mais un ouvrage étayé de faits scientifiques. Il s’ouvre à la nature, à l’environnement, à la société et donc à l’écologie. Il met en évidence combien ces maladies sont liées à ces thèmes. Il montre que le cancer est une maladie de notre société, de notre siècle principalement que nous avons fabriqué de toute pièce. Il sera en grande partie induit par la pollution, au sens large, de notre environnement, notamment la pollution chimique. Pour lui, les maladies d’aujourd’hui ne sont plus les maladies naturelles d’hier, elles sont presque toutes artificielles c’est-à-dire que c’est nous, notre société qui les induisons les construisions. Et c’est bien là le drame car la médecine d’aujourd’hui comme celle de demain ne dispose pas forcément des clés pour les vaincre.
Il montre que la santé et l’environnement sont indissociables. Malheureusement notre médecine et notre santé sont tributaires d’un système économique aveugle et sourd ayant exclu de ses objectifs la nature, et son respect, la morale et on doit même avouer l’éthique.
Savez-vous ce que signifie le caducée des médecins : c’est l’attribut de Mercure, l’Hermès Trismégiste des Grecs, équivalent du dieu Thot des égyptiens. Les serpents sont le symbole de la tentation et de mort alors que le bâton est celui du médecin-pèlerin de la Grèce antique. A l’époque celui-ci se déplaçait pour secourir les malades. Le bâton servait donc à marcher, à se défendre, à avertir… Le caducée est donc le signe du veilleur qui annonce les bonnes et mauvaises nouvelles et qui délivre un message. C’est la tâche de tout médecin.
Aujourd’hui, comme le dit le professeur Belpomme « polluer est devenue un crime contre l’humanité, et nous n’avons qu’un siècle pour sauver 10 000 ans d’histoire ».
Il faut bien parler de fléau. Après la 2de guerre mondiale il y avait environ 70 000 personnes qui mouraient chaque année de cancer. Aujourd’hui on compte plus de 150 000 morts par an. La croissance est régulière et ce dans tous les pays industrialisés. Le nombre de nouveau cas ne cesse d’augmenter, heureusement ils sont souvent détectés très tôt ce qui explique que les issues fatales semblent en régression (j’en suis un bon exemple). Quelques exemples en 20 ans le nombre de cancer du sein a doublé chez la femme, celui de la prostate a quadruplé et celui des cancer affectant les enfants augmentent de 1% chaque année. Le cancer n’est pas une maladie de vieillesse mais une maladie de la pollution environnementale.
Les 3 causes de ce fléau sont l’augmentation incessante du nombre de nouveaux cas, la modicité des progrès thérapeutiques et l’absence d’une réelle politique de prévention.
Le cancer est une maladie de l’environnement et il ne faut juste s’arrêter au tabagisme. Car beaucoup sont dus à des facteurs chimiques que nous introduisons dans l’environnement. Le problème c’est qu’aujourd’hui on ne considère seulement la maladie et non ses causes. La véritable lutte serait de s’attaquer à ces facteurs, ces causes. Il ne faut pas sous-estimer le rôle da tabagisme et de l’alcoolisme dans les cas de cancer mais il faut aussi prendre en compte les cause environnementales (prolifération des composés chimiques cancérogènes par les industriels). L’eau et l’air que nous respirons quotidiennement est polluée par des éléments cancérigènes comme ; les pesticides, les nitrates, certains additifs, même alimentaires, les OGM …. Le plus souvent nous absorbons ces substances à notre insu.
Bref tout à chacun est concerné mais les lobbies ont ,pour l’instant, eu raison de la préservation de notre santé. Il serait tant que nos gouvernants fassent le nécessaire avant qu’ils ne soient trop tard et qu’ils arrêtent de se faire berner et bercer d’illusions par ces grands groupes qui ne sont intéressés que par le profit, leur chiffre d’affaire et leur cotation en bourse et non par la santé de leur concitoyen. Parfois on peut même se demander s’ils n’ont pas un intérêt financier à ce que les choses tournent ainsi. Mais ne soyons pas morose il y a quelques clés, de l’espoir mais ils nous faut nous bouger.
Je voudrais dire merci à mon père pour m’avoir prêté ce livre très instructif. Après cette lecture je comprends beaucoup mieux certaines choses et pourquoi tant de mises en gardes face à tous ces produits polluants, face à l’industrie agro-alimentaire et pharmaceutique et face aux produits chimiques. Le naturel, sous toutes ces formes, est un chemin beaucoup plus sain. Il faut s’ouvrir l’esprit, se documenter et ne pas écouter en ce qui concerne la santé que les discours allopathiques. L’alliance avec les médecines dites douces, naturelles est un bienfait et peut éviter l’usage à outrance de produits pharmaceutiques de synthèses et même des antibio.