L 'antre de Virginie et compagnie

Etueffont est un petit village situé au coeur du territoire de Belfort (90), au pied des Vosges, sur la route des village fleuris. La forge-musée met en valeur le lieu de vie et de travail d'une famille les Petitjean, qui sur 4 générations ont travaillé comme forgerons de père en fils, pendant 134 ans de 1843 à 1977.

La bâtisse date du 18ème siècle, elle est par ailleurs inscrite à l'Inventaire des monuments historiques.

C'est un véritable voyage à travers le temps tout en retraçant l'histoire du métier emblématique qu'est celui de forgeron, un métier, qui aujourd'hui retrouve ses lettres de noblesses avec le développement des loisirs. 

De père en fils, ils se sont transmis les gestes et savoir-faire, les techniques tout en s'adaptant aux évolutions tant techniques qu'industrielles. Mais ce qu'il y a de bien lors de cette visite c'est que l'on retrace certes l'évolution du métier de forgeron mais celui-ci reste totalement immergé dans la vie quotidienne du forgeron. Sa vie quotidienne y est retracée car si lafamille Petitjean était forgeron et maréchal-ferrant, ils étaient aussi des agriculteurs qui subvenaient à leurs propres besoins. 

On s'aperçoit que le métier de forgeron était un métier central dans l'organisation économique et sociale des villages et ce jusqu'à la 1ère moitié du 20ème siècle.

Le forgeron était considéré comme le maître du fer et à ce titre on lui confie le ferrage des animaux, la fabrications d'objets saillants ou taillants, les cerclages de roues, la réparation de petits objets, aiguiser les lames... Si le maréchal-ferrant s'occupe des sabots des animaux comme par exemple le ferrage des chevaux, des vaches, ils soignent aussi ces mêmes animaux.  

Ferrage des vaches? cela vous étonne, et oui, j' ai découvert à cette occasion qu'on posait aussi des fers aux vaches, boeufs ou taureaux qui travaillaient aux champs. Pourquoi me direz-vous ? et bien le cheval est un animal qui coûtait cher à l'époque et, seul les personnes un peu plus aisées pouvaient s'en procurer, alors pour éviter de blesser les animaux de trait que les homme avait tant besoin on leur posait aussi des fers pour protéger leurs sabots et cornes et éviter ainsi des blessures.

La visite commence par un petit film retraçant l'histoire, en particulier, d'un membre, le plus marquant, de la famille : Camille Petitjean.

Puis en visite guidée on découvre la forge en état de marche et l'outillage de l'artisan forgeron, avec moult explications

C'est ensuite le tour de la maison, le grenier ou on y entreposait les  victuailles récoltées, la grange et son étable. Les outils agricoles du forgeron-paysan y sont exposés. On découvre, ainsi une belle collection d'objets et d'outils  liés au travail du fer  mais aussi de la terre. Cela constitue un beau reflet des conditions de vie au 19ème siècle, car on y voit aussi le travail de l'épouse comme repasseuse publique mais aussi teneuse de "bar" puisque pendant que le mari était afféré à ferrer, son épouse donnait à boire à ceux qui le désirait.  ... On était loin de nos 35 heures et le travail de ces hommes et femmes étaient harassant.

                                             

C'est en écoutant une émission de radio en voiture que j'ai entendu parler de se livre et de cet auteur. J'ai beaucoup aimé les propos qu'il tenait et cela m'a donné envie de lire son ouvrage.
Il est vraiment très intéressant.

Au travers de son travail quotidien de psychothérapeute, Marc Pistorio, a rattaché le quotidien de ses patients à leur histoire et le plus souvent à l'enfance. C'est dans les conflits refoulés du passé et non résolus de tout à chacun que se trouve, selon lui , l'origine des difficultés que l'on peut rencontrer dans la vie actuelle.
Le point commun se trouve dans l'enfance où les besoins affectifs ont été négligés,trompés, trahis. A tous, consciemment ou inconsciemment, les parents n'ont pas dit ou mal dit, à tous les parents ont caché, menti. Quels que soient les mensonges et les non-dits, leur présence et leur fréquence ont crée des blessures chez l'enfant. Même si le ressenti et l'évaluation en est difficile  car si un mensonge ou un non-dit sera très perturbateur pour l'un, il sera banal pour un autre. Un individu blessé pendant l'enfance, manque donc  de la bienveillance qui rassure et qui participe à la construction de la maturité affective.

Il montre que les mensonges et les non-dit sont dommageables pour l'enfant, et + tard, pour l'adulte, pour soi et pour le couple." Ils risquent de faire de l'individu un adulte menteur, qui se mentira à lui-même et mentira également en couple ou à ses enfants. Lui seul pourra juger de la nature de la souffrance générée par ces mensonges, car lui seul en subira douloureusement les conséquences au quotidien. "  Mentir à soi et mieux mentir aux autres c'est ce que fait très souvent l'être blessé car il s'emploie à envoyer très loin la douleur du passé et lorsque celle-ci s'exprime sournoisement il a recourt à la fuite en utilisant de très nombreux subterfuges et dérivatifs. Mais cela ne solutionne en rien les problèmes.

Aujourd'hui de nombreux enfants vivent encore avec de grosses carences affectives, à trop d'enfant on manque de respect. Et qui blâme-on? trop souvent notre société donc personne précisément et on ne se regarde pas vraiment, on ne se remet pas en question non plus...

Les non-dits, les mensonges, pour " le bien" , comme on dit,ou non, engendre des marques indélébiles chez les enfants qui,plutard en porteront encore les stigmates devenus adultes.  On n'oublie jamais les souffrances que l'on a subies et on ne peut pardonner à quiconque ne reconnaît sincèrement sa part de responsabilité. Si l'on oublie et pardonne, on tombe dans lepiège de l'évitemment facile. Cela revient alors à maintenir le contact avec ceux qui ont fait souffrir et à risquer de se faire encore blesser par eux, ou par ceux qui leur ressemblent psychologiquement.

Ce livre est une véritable invitation d'une rencontre avec soi, d'une ouverture àd'autres perspectives . Par son questionnement, il permet de prendre consciencede certaines choses qui nous sont propres et de faire une  construction progressive de son cheminement, même s'il fut apprivoiser les choses et que cela a des répercussions tant sur soi que sur son entourage.

Ce que j'en retiens : le bonheur passe donc par soi, par le choix  conscient et délibéré de sa vérité. Le bien-être se contruit. Et à défaut de guérir de tout ses maux, chaque individu a la responsabilité d'améliorer sa condition.

Et voilà comme pour beaucoup les vacances s'achèvent, ou se sont déjà terminées pour d'autre. C'est le retour à la réalité et aux habitudes.

Après un périple de 5000 kms, pour le mois d'août, nous voilà de retour à la maison et la douche est froide si je puis m'exprimer ainsi. Nous nous sommes "pris" un différentiel de température de plus de 20°C.

Le temps ici est moraose, gris et dans la journée il pleut par grosse averse, c'est d'ailleurs le cas au moment où je tape ce message et je puis vous dire que cela met le moral en berne, on ne voit pas à 100 m devant soi.

Sur la route, ce fut une galère, très chargée malgré que nous n'ayons pas suivi le commun des mortels et pris le chemin du retour en décaler. J'ai cru m'arracher les cheveux, la peur au ventre et même si ce n'était pas moi qui conduisait, je faisais comme si j'appuyais sur la pédale de frein. Heureusement que mon homme a de sacrés réflexes. Mais les gens sont complètement frappés, ils conduisent comme des imbéciles pour ne pas dire des abrutis. Je n'ose même pas calculer le nombre d'infractions grossières mais surtout dangereuses que j'ai vu. Je comprends mieux pourquoi il a été dit qu'au mois de juillet il y a eu 56 morts de plus sur les route de France par rapport au même mois de l'année précédentes. Je comprends que ce soit pénible quand il y a beaucoup de monde, mais là certains n'aurais plus de permis. Il ne faut pas que les gens se plaignent de perdre des points et d'avoir des amendes quand on voit tout ça. Entre les motard qui vous doublent entre la voie de gauche et celle du milieu, on a failli en renverser un ainsi en voulant se rabattre, ceux qui double par la droite, roule sur la bande d'arrêt d'urgence, franchissent des lignes blanches, fond du slalom entre les voitures, le non respect des distances de sécurité ou de limitation de vitesse. Voilà un petit panel loin d'être exhaustif de tout ce que nous avons pu voir et subir aussi... C'est à croire que certains veulent arrivés plus vite..... au cimetière. Bref pas toujours facile.

J'essaierai de prendre le temps, ne serait-ce que pour me changer les idées, d'aller régulièrement sur mon blog, mais j'ai tellement de choses à faire et notamment de démarches en vue de ma rentrée scolaire que je ne sais pas trop par quel bout commencer.

Si les enfants étaient très triste de devoir quitter nos familles et amis, tout comme moi, il n'en demeure pas moi que malgré tout c'est bon de rentrer chez soi, et pour eux de retrouver leur chambre, leurs jouets et leurs amis. 

Retour pour eux est aussi synonyme de reprise du rythme normal e nvue de la rentrée et ça c'est tout de suite moins drôle. D'ailleurs ce soir sur TF1, il passe le film "Transformers". Guillem adore ces personnages, quand il a vu en bande annonce qu'il passait ce soir il nous a évidemment demandé pour le regarder. Le film dure la bagatelle de 2H25, alors nous lui avons dit que nous lui enregistreront et qu'il le regardera en différé

Voici une partie d'un entretien entre le théologien brésilien Boff, l'un des rénovateurs de la théologie de la Liberté, et le Dalaï Lama.

"Dans une discussion à propos de la religion et de la liberté dans laquelle le Dalai Lama et moi-même participions, je lui ai
demandé, un peu malicieusement, lors d’un temps libre, une question qui me semblait très importante:
 

« Sa Sainteté, selon vous, quelle est la meilleure religion? »

Je pensais qu’il dirait:

 « Le bouddhisme tibétain » ou

« Les religions orientales beaucoup plus vieilles que le christianisme. »

 
Le Dalai Lama s’est arrêté, m’a souri et, en me regardant droit dans les yeux…

Il me répondit:
« La meilleure religion est celle qui te rapproche de Dieu. C’est celle qui fait de toi, une meilleure personne. »

Pour me sortir d’embarras,avec une réponse si remplie de sagesse, j’ai alors demandé:

« Qu’est-ce qui nous rend meilleur? »

Il a répondu:

« Tout ce qui te remplit de compassion,te rend plus sensible,
plus détaché,plus aimable,plus humain,plus responsable,plus respectueux de l’éthique.La religion qui fera tout ça pour toi, c’est la meilleure religion. »

Il ajouta

 « Mon ami je ne suis pas intéressé par ta religion ou si tu es religieux ou pas...

Pour moi ce qui est important c'est la façon dont tu agit avec les autres, ta famille, tes collègues de travail, ta communauté et devant tout le monde.

Rappelle-toi que l'univers est l'écho de nos actions et de nos pensées.

La loi de l'action et de la réaction n'est pas exclusive à la physique, elle est valable également pour nos relations humaines.

Si j'agis avec bonté, je recevrai de la bonté. Si j'agis avec méchanceté, je recevrai de la méchanceté.

Ce que nos grands-parents nous ont appris est la pure vérité : tu recevrai toujours ce que tu souhaites aux autres. Être heureux n'est pas une affaire de destin, c'est une question d'options ou de choix. »

En résumé, le Dalaï Lama a dit:

Prends soin de tes pensées parce qu’elles deviendront des Mots.
Prends soin de tes mots parce qu’ils deviendront Actions.
Prends soin de tes actions parce qu’elles deviendront Habitudes.
Prends soin de tes habitudes parce qu’elles formeront ton Caractère.
Prends soin de ton caractère parce qu’il formera ton Destin,
et ton destin sera ta Vie…

et...

« Il n’y a pas de religion plus grande que la Vérité.»

Parfois les parents font

les enfants, mais

toujours les enfants

font les parents.

Jacques Salomé