8 octobre 2008
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15:20
Je viens de passerune nuit épouvantable : Guillem est malade est il m'a réveiller toute les heures à peu près.... J'ai fini par craquer, vers 4 heures du matin, et je l'ai fait dormir avec moi pour essayer de me reposer un peu. Car quand ce n'était pas lui c'était sa soeur qui se réveillait et pleurait un peu. D'autant plus qu'à minuit je ne dormais encore pas, je ne trouvais pas le sommeil.
J'espérais me reposer un peu se matin mais Amàlia en a décidé autrement, à 7h00 elle voulais manger.
Forcément c'est toujours quand on est seule que cela se produit. Bruno est en déplacement jusqu'à vendredi soir.
Ce matin Guillem n'arrivait même pas à avaler tellement il avait mal. Quand j'ai regardé sa bouche, je n'en revenait pas je n'avais jamais vu ça et je me suis dit que cela ne pouvais pas être une angine. Du coup j'ai appelé le médecin. Pas de bol la pédiatre ne consulte pas le mercredi, alors j'ai contacter mon médecin traitant et il m'a pris en 2 RDV. Et j'ai vraiment bien fait, il me fait quelque chose que je qualifirais : "sortie de l'espace" : une gingivo stomatite herpétique . A vos souhaits.
Je ne vous raconte pas la galère il ne peut manger que des choses assez liquide : lait, yaourt, purée, soupe, compote et des choses pas trop acides doc pas de jus d'orange ou de tomate par exemple. Et il n'a pas très faim le pauvre Loulou, ça lui fait tellement mal quand il avale que je le comprends
Guillem me fait "la vie" car il veut aller dehors jouer avec ses copains, aller au basket vu que nous sommes mercredi et il veut aller à l'école demain. D'autant que lundi et mardi il n'a pas eu classe : la fille de la maîtresse est malade alors nous fûmes prier de garder nos enfants à la maison. De toute façon quand ce n'est pas les grèves, c'est les maladies des enfants ou la neige en montagne et on ne peut pas descendre jusqu'à trop de pluie c'est dangereux, soit-disant. Je suis peut-être un peu cynique mais c'est pourtant la réalité. Les semaines d'école ressemblent à des gros morceaux de gruyère :pleines de trous. Ici nous ne somme pas à la semaine des 4 jours mais plutôt la semaine à 2 ou 3 jours.
Parfois j'ai l'impression que la malchance s'acharne sur moi. Quand je vois le bout du tunnel, c'est autre chose que me tombe derrière les étiquettes. A force je me sens lasse de tout ça. D'autant plus qu'ici l'ambiance n'est pas géniale, vivre dans une enceinte militaire au quotidien n'est pas toujours aisé. Et cela me pèse parfois, d'autant que je passe parfois pour une "illuminée". Sortir des chemins battus n'est pas toujours compréhensible par tout à chacun et la critique, surtout négative est tellement plus facile. C'est tellement plus simple que de se remettre en question. On me regarde un peu comme une extra-terrestre parce que, par exemple :
- j'essaie déjà de soigner mes enfants par homéopathie avant de courir chez le médecin,
- je ne suis pas une forcenée des vaccins,
- je suis dans des AMAP bio (légumes et viande) et donc je mange bio pour la plupart de mes aliments,
- je porte ma fille tout le temps dans une écharpe de portage et la poussette je ne m'en sers jamais,
- je m'intéresse à d'autres pédagogies éducatives ou d'apprentissages comme celle de Maria Montessori, la communication non-violente....
- je lis des magazines très différents de ce que l'on peut lire habituellement comme "L'enfant et la Vie", "Grandir Autrement"
- je n'attends pas tout de l'éducation nationale, et je fais beaucoup de choses avec mes enfants très différentes , j'essaie de leur ouvrir l'esprit autrement, différemment.
J'apparais, je pense, en total décalage, et pourtant je me suis aperçue que je suis sur le bon chemin, je vois des différences notoires dans l'attitude ou dans les réactions de mes Loulous.
Ce n'est pas facile tous les jours, loin de là, car le poids des habitudes est difficile à enrayer. Et puis chasser le naturel, il revient au galop. En fait c'est un travail quotidien et peu à peu il s'imprègne en vous. Il ne faut pas vouloir avancer trop vite, tout ne se fait pas en un jour. C'est malheureusement mon problème majeure. Je voudrais tellement faire avancer les choses plus vite, que les changements soient plus rapides. Je dois appendre à laisser le temps au temps, comme on dit.
Voilà, aujourd'hui c'est un jour sans, je suis comme une coquille vide. Demain est un autre jour. Mais depuis quelque temps j'ai du mal, peut-être qu'un pas est franchi car je prends le temps de l'écrire et de vous en parler. Ce mal-être ne peut plus continuer.
J'espérais me reposer un peu se matin mais Amàlia en a décidé autrement, à 7h00 elle voulais manger.
Forcément c'est toujours quand on est seule que cela se produit. Bruno est en déplacement jusqu'à vendredi soir.
Ce matin Guillem n'arrivait même pas à avaler tellement il avait mal. Quand j'ai regardé sa bouche, je n'en revenait pas je n'avais jamais vu ça et je me suis dit que cela ne pouvais pas être une angine. Du coup j'ai appelé le médecin. Pas de bol la pédiatre ne consulte pas le mercredi, alors j'ai contacter mon médecin traitant et il m'a pris en 2 RDV. Et j'ai vraiment bien fait, il me fait quelque chose que je qualifirais : "sortie de l'espace" : une gingivo stomatite herpétique . A vos souhaits.
Je ne vous raconte pas la galère il ne peut manger que des choses assez liquide : lait, yaourt, purée, soupe, compote et des choses pas trop acides doc pas de jus d'orange ou de tomate par exemple. Et il n'a pas très faim le pauvre Loulou, ça lui fait tellement mal quand il avale que je le comprends
Guillem me fait "la vie" car il veut aller dehors jouer avec ses copains, aller au basket vu que nous sommes mercredi et il veut aller à l'école demain. D'autant que lundi et mardi il n'a pas eu classe : la fille de la maîtresse est malade alors nous fûmes prier de garder nos enfants à la maison. De toute façon quand ce n'est pas les grèves, c'est les maladies des enfants ou la neige en montagne et on ne peut pas descendre jusqu'à trop de pluie c'est dangereux, soit-disant. Je suis peut-être un peu cynique mais c'est pourtant la réalité. Les semaines d'école ressemblent à des gros morceaux de gruyère :pleines de trous. Ici nous ne somme pas à la semaine des 4 jours mais plutôt la semaine à 2 ou 3 jours.
Parfois j'ai l'impression que la malchance s'acharne sur moi. Quand je vois le bout du tunnel, c'est autre chose que me tombe derrière les étiquettes. A force je me sens lasse de tout ça. D'autant plus qu'ici l'ambiance n'est pas géniale, vivre dans une enceinte militaire au quotidien n'est pas toujours aisé. Et cela me pèse parfois, d'autant que je passe parfois pour une "illuminée". Sortir des chemins battus n'est pas toujours compréhensible par tout à chacun et la critique, surtout négative est tellement plus facile. C'est tellement plus simple que de se remettre en question. On me regarde un peu comme une extra-terrestre parce que, par exemple :
- j'essaie déjà de soigner mes enfants par homéopathie avant de courir chez le médecin,
- je ne suis pas une forcenée des vaccins,
- je suis dans des AMAP bio (légumes et viande) et donc je mange bio pour la plupart de mes aliments,
- je porte ma fille tout le temps dans une écharpe de portage et la poussette je ne m'en sers jamais,
- je m'intéresse à d'autres pédagogies éducatives ou d'apprentissages comme celle de Maria Montessori, la communication non-violente....
- je lis des magazines très différents de ce que l'on peut lire habituellement comme "L'enfant et la Vie", "Grandir Autrement"
- je n'attends pas tout de l'éducation nationale, et je fais beaucoup de choses avec mes enfants très différentes , j'essaie de leur ouvrir l'esprit autrement, différemment.
J'apparais, je pense, en total décalage, et pourtant je me suis aperçue que je suis sur le bon chemin, je vois des différences notoires dans l'attitude ou dans les réactions de mes Loulous.
Ce n'est pas facile tous les jours, loin de là, car le poids des habitudes est difficile à enrayer. Et puis chasser le naturel, il revient au galop. En fait c'est un travail quotidien et peu à peu il s'imprègne en vous. Il ne faut pas vouloir avancer trop vite, tout ne se fait pas en un jour. C'est malheureusement mon problème majeure. Je voudrais tellement faire avancer les choses plus vite, que les changements soient plus rapides. Je dois appendre à laisser le temps au temps, comme on dit.
Voilà, aujourd'hui c'est un jour sans, je suis comme une coquille vide. Demain est un autre jour. Mais depuis quelque temps j'ai du mal, peut-être qu'un pas est franchi car je prends le temps de l'écrire et de vous en parler. Ce mal-être ne peut plus continuer.
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