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1 janvier 2009 4 01 /01 /janvier /2009 17:52
     Chaque année,les transporteurs maritimes,bateaux de plaisances, ferries, pétroliers, porte-conteneurs, etc, provoquent 10 fois + de pollution que les marées noires !


     Depuis janvier 2001, il est possible d'obtenir des crédits d'impôts en achetant certains types de véhicules innovant tels que les hybrides, GPL...


     L'empreinte écologique d'un gros 4x4 peut être 2 x supérieure à celle d'une voiture familiale disposant du même nombre de places (bien que l'utilisation puisse être très différente).


     L'extraction du pétrole libère dans l'air des gaz soufrés, des oxydes d'azote (gaz à effet de serre). Les populations vivant à proximité de ces sites d'exploitation, d'après des études, souffrent + d'affections de la peau, de troubles du système respiratoire et digestif. L'implantation de ces unités en forêt provoquent des déforestations, la disparitions d'espèces animales et v&g&tales, la pollution des cours d'eau ainsi que de l'air. Les fuites d'hydrocarbures, trop courantes (cf celles des unités dans l'estuaire de la Loire 2 fois dernièrement), affectent tant les eaux, que les sols et la santé des êtres vivants qui l'entourent. La prospection du pétrole en mer requiert la reproduction de véritables secousses sismiques grâce à l'utilisation d'explosifs, malheureusement ceux-ci touchent durablement l'écosystème dans son entier. Son extraction en plein mer entraîne de nombreuses pollutions que devront subir la faune et la flore.

     Recycle, le pneu peut être réutilisé pour :
- la réalisation de remblais,
- la construction de dos-d'âne,
- d'aire de jeux, de terrains de sport,
- de bandages pour roues plaines comme celles des rollers ou des caddies,
- mais aussi en tant que matériaux de toitures, pour le calfeutrage, l'isolation
- de revêtements de surfaces intérieurs comme les dallages, les moquettes renforcées
- de barrières antibruit
- de tapis pour les animaux
- d'accessoires pour les sports aquatiques comme les palmes, les tubas
- de chaussures
- et aussi pour fabriquer de nouveaux pneumatiques.
 
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4 décembre 2008 4 04 /12 /décembre /2008 18:47
Lorsqu'une marée noire n'est plus visible, elle est loin d'avoir disparu, malheureusement. Très souvent, elle a coulé au fond où algues, bactéries et poissons se nourriront et vivrons de nombreuses années dans les résidus de pétrole ainsi que les produits de sa dégradation et ce jusqu'à une assimilation complète, totale de ces produits toxiques dans l'écosystème marin.
Quant aux poches de pétroles restantes, elles deviendront au fil du temps de + en + toxique, même à faibles doses.

Chaque années, plusieurs tonnes d'huile de vidange sont rejetées dans la nature. 1 litre d'huile déversé dans un évier ou directement dans une rivière génère une pellicule de 10 000 m² soit l'équivalent d'un terrain de football, pour une meilleure représentation, d'eau asphyxiée et polluée.

Dans un port, il est assez facile de reconnaître les cargos qui utilisent encore de la peinture au plomb, soit dit en passant, interdites depuis 2003 seulement. En plongeant sous les coques, oui je sais on ne le fait pas tous les jours, on constate que toute trace de vie à disparu au sol, et cela dessine la trace de la coque.

Qu'est-ce que la Convention OSPAR? C'est 1 convention pour la protection du milieu marin de l'Atlantique du Nord-Est. Elle a pour objectif de mettre fin aux déversements, aux émissions et aux fuites de substances dangereuses d'ici à 2020 (c'est pas gagné !)
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8 novembre 2008 6 08 /11 /novembre /2008 21:38

Je voulais vous présenter ce texte écrit par un agriculteur bio Corse Marc Prietto, qui a été confronté aux même problèmes que ceux de l'Amap. Il est à Sainte-Lucie de Porto-Vecchio. J'aime beaucoup ces tournures de phrases

Dans les champs cette semaine :

On l’attendait.

Et le fait d’en parler, l’a fait venir.

Soudaine et torrentielle !

Comme à son habitude, sans prévenir !

S’abattant avec violence sur un sol las.

Las d’attendre la vie qu’elle lui apporte.

Déjouant, les plantations de haies,

Ses ruissellements dévastateurs emportent !

Emportent tout, en contrebas,

Les jeunes plantules, dont le pivot n’était encore que radicelle.

Mais c’est bien elle qu’on attendait.

 

Inutile de la présenter. La pluie, pour ne pas la citer, fait toujours son retour sans crier gare et comble, sans compter, le manque d’eau.

 

L’ « engrais vert », semé la semaine dernière, à donc levé. Il pourra ainsi jouer son rôle, durant toute la « saison des pluies », de couvert végétal et assurer ainsi le maintien en place des sols.

Indispensables sols sans lesquels l’agriculture, au sens propre du terme, est inconcevable.

C’est vrai qu’aujourd’hui on peut se passer du sol pour cultiver ou élever.

Mais là, il ne s’agit plus d’agriculture… et cela n’est toujours pas mon choix…

J’y pense pourtant, lorsque la pluie embarque tout, ou nous fait récolter dans la boue en bottes et ciré.

J’y pense encore quand, le mal de dos se rappelle à mon bon souvenir et me fait imaginer des conditions de travail « idéales » avec des cultures à hauteur d’homme !

Le top ! Adieu mal de dos, intempéries…

Ce qui est moins top, ce sont les racines qui plongent dans des pains de laine de roche gorgées de solutions nutritives et qu’il faudra finalement balancer dans la nature puisqu’ils ne servent que pour une culture.

Ce sont aussi, les grands panneaux de verre qui nous protègent des intempéries certes, mais aussi du chant des petits oiseaux et des odeurs du maquis environnant …

Alors je n’y pense plus et je me contente de regarder la pluie tomber derrière la vitre, assis devant un bon café.

Et quand le soleil revient, le café je peux toujours le prendre dehors, au pied d’un arbre de nos haies, le chant des oiseaux dans les oreilles, l’odeur de la terre humide ou de la myrte dans le nez !

Alors, malgré les pieds mouillés ou bien le mal de dos, on continue à cultiver la nature qui nous entoure.

Tant qu’il y aura des agriculteurs, la campagne sera belle.

Et tant qu’il y aura des gens comme vous, il y aura des agriculteurs avec un domaine agricole bien intégré dans son environnement.

 

A l’heure de l’ « aménagement durable », chez nous, produire sans détruire, ce n’est pas que des mots.

C’est un acte quotidien.

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6 novembre 2008 4 06 /11 /novembre /2008 15:21

Comme vous le savez, la Corse a aussi eu droit à son lot d'inondations.
Sur mon lieu d'habitation je vous ai montré quelques photos du côté "île" sans mauvais jeu de mot. Maintenant je vous en montre quelques unes de là où je vais chercher mes légumes à l'AMAP.
Heureusement tout n'a pas été touchée. Tout dépend où sont situées les parcelles cultivées et surtout de ce qui a été mis en culture à ces endroits.
Il est peut-être tant de faire quelque chose. Tous les ans maintenant , et cette année 2 fois, c'est le même refrain. Et cela ne va pas forcer prendre fin. Il est peut-être temps que les pouvoirs publics et tout à chacun prennent le problème à bras le corps et se sentent concernés par ces problèmes.
Quelle Terre allons-nous laisser à nos enfants? Dans quel état si nous nous obstinons à poursuivre sur le même chemin et à dire mais il n'y a pas que moi. On est tous concerné. Ne dit-on pas que les petits ruisseaux font les grands fleuves. Si chacun fait quelque chose à son échelle, mais tous le monde, cela fera beaucoup et notre belle Terre ne s'en portera que mieux....
Enfin ce n'est que mon avis !

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28 juillet 2008 1 28 /07 /juillet /2008 08:43

Ce post est en partie tiré d’un article paru dans le Hors Série Politis de mai-juin 2008 : Commerce bio et équitable - enjeux et dérives. Il m’a donné à réfléchir.

Selon Véronique Gallais l'irradiation des aliments pose des problèmes, sanitaires, socio-économiques et environnementaux, Pour elle c'est une des raisons pour privilégier les achats directs au producteur, à la ferme, au marché ou dans des Amap association de maintien de l’agriculteur en place.
           En clair :l'irradiation ne rend pas les produits alimentaires radioactifs, mais elle provoque une perte d'éléments nutritifs et de vitamines, et présente des risques de cancérogénèse et de mutagénèse.

 

            Des consommateurs de plus en plus nombreux affichent leur sympathie pour les
 produits bios et le commerce équitable. Une partie d'entre eux, un nombre croissant de personnes et de familles, ont décidé de « passer à l'acte » et d'acheter bio ou équitable, de façon plus ou moins régulière, plus ou moins ciblée sur certains produits ou certains modes d'approvisionnement. Toutefois, la place des alternatives dans les achats reste très minoritaire.
 En effet la part de marché du bio, par exemple, est inférieure à 2 % du secteur alimentaire, dont environ 40 % en grandes et moyennes surfaces. Il est pourtant urgent d'agir. Car l'industrie va vite, et l'étau se resserre. En atteste la progression dans le monde de l'irradiation des aliments, un instrument méconnu de la mondialisation néolibérale et des modes de
 production et de distribution hyper-industrialisés.
 
            L'irradiation des aliments, officiellement appelée « ionisation », est une technologie nucléaire utilisée pour :

- assainir les denrées,

- ralentir le mûrissement,

- inhiber la germination et donc mieux conserver,  mais parfois seulement en
 apparence.

Elle permet surtout de contourner - au moins en partie - l'usage de produits chimiques dont la toxicité est maintenant largement avérée et peu populaire. Elle est plus souple d'utilisation que la surgélation qui est contraignante du fait du maintien de la chaîne du froid. De plus elle peut être appliquée à quasiment tous les types de produits, y compris les aliments frais, à l'inverse des traitements par la chaleur.
 
            L'irradiation ne rend pas les produits alimentaires radioactifs, mais elle provoque une perte d'éléments nutritifs et de vitamines, et présente des risques de cancérogénèse et de mutagénèse, au risque de me répéter. Elle est susceptible d'être utilisée comme substitut à de bonnes méthodes sanitaires de production. Elle peut favoriser le développement d'agents pathogènes plus résistants, l'équilibre microbiologique de l'aliment irradié étant fragilisé.           Pourtant, le dernier rapport de l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (Afssa) sur l'irradiation des aliments, en 2007, confirme l'innocuité de cette technologie, dans une approche hygiéniste du risque sanitaire. Au lieu  d'analyser les causes de l'augmentation des pathogènes, les normes sont de plus en plus calibrées sur les besoins de production et de commercialisation industrielles de masse.

 L'OMS reconnaît que « la chaîne de production alimentaire est devenue plus complexe, multipliant les possibilités de contamination et de développement des agents pathogènes » (cf. « Salubrité des aliments et maladies d'origine alimentaire », OMS,), mais sans aller jusqu'à en tirer les conséquences. Ainsi, le Codex alimentarius, référence pour l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC), autorise  l'irradiation pour tous types de produits alimentaires, en se référant à des avis et rapports de la commission mixte FAO-AIEA-OMS, l'AIEA ayant pour mission de promouvoir les usages pacifiques de l'énergie nucléaire. Pourtant de nombreuses organisations dénoncent les accords entre l'OMS et l'AIEA: www.independentwho.info ! ! !).

 Les institutions et lobbies du nucléaire et de l'agroalimentaire ont, ici aussi, plus de poids que la santé des personnes, comme bien souvent malheureusement.
 
            L'usage et la prolifération de cette technologie posent également des problèmes socio-économiques et environnementaux. La délocalisation des productions pénalise l'emploi et l'économie locale. Le fonctionnement  d'installations et le transport de matières nucléaires sont des activités à risque. Les modes de production et de distribution industriels de masse induisent pollutions, changement climatique, atteinte aux milieux naturels et à la biodiversité. La spécialisation des productions dans l'agriculture conduit à l'extension de monocultures et de la culture intensive, qui compromettent encore davantage la souveraineté alimentaire des peuples de la planète.

Dans l'Union européenne, deux directives déterminent la liste des produits pour
 lesquels l'irradiation est autorisée (ce sont :les herbes aromatiques séchées, épices et condiments végétaux) et l'obligation d'étiquetage. Mais des dérogations existent dans les différents pays de l'Union, notamment en France, qui autorise par ailleurs l'irradiation de nombreux produits : Oignon, ail, échalote, légumes et fruits secs, flocons et germes de
céréales pour produits laitiers, farine de riz, gomme arabique, volaille, cuisses de grenouilles congelées, sang séché et plasma, crevettes, ovalbumine, caséine et caséinates (additifs alimentaires).
 
            Les contrôles effectués par les États membres sont très insuffisants. Les 10 pays disposant d'installations d'irradiation ne communiquent pas tous correctement leurs données, voire ne divulguent aucune information sur les volumes et les catégories de produits traités, comme l'Espagne et l'Italie. Les contrôles au stade de la commercialisation sont incohérents, disparates, variant d'une année à l'autre et d'un pays à l'autre, et sans règles communes, malgré un taux de fraudes constatées en augmentation constante (4 % en moyenne en 2005).
 
            En France, les quelques contrôles réalisés attestent une hausse continue de produits irradiés commercialisés illégalement, jusqu'à 7 % en 2005 et 10 % en 2006. À ceci s'ajoute que les méthodes de contrôle sont peu fiables. En réalité, nul ne connaît le volume des aliments irradiés effectivement commercialisés !
 
            En fait, l'autorisation de l'irradiation des aliments par le Codex alimentarius fait peser sur les pays de l'Union européenne la menace d'une plainte de pays tiers devant l'Organisme de règlement des différends, à  l'OMC, pour refus d'importation de produits irradiés. D'où, probablement, le peu d'empressement des pays de l'Union, et notamment de la France, à effectuer des contrôles.  L'usage de l'irradiation des aliments se développe à travers le monde. Une soixantaine de pays l'autorisent, et plus de trente pays la pratiquent. On assiste à une véritable explosion du nombre des installations d'irradiation dans les pays à fort développement (Chine, Inde, Mexique, etc.), tandis que les Etats-Unis signent des accords bilatéraux spécifiques pour l'échange de produits irradiés.
 
             Le Collectif français contre l'irradiation des aliments a interpellé en novembre 2007   4 commissaires européens et 4 ministres français, en s'appuyant sur sa lecture critique du rapport de l'Afssa et sur des questions à la DGCCRF. Pourl'heure, seul Michel Barnier, ministre de  l'Agriculture, a répondu, sans apporter réellement de réponse. Une raison de plus pour privilégier les fruits et légumes de saison et de proximité, les produits locaux de l'agriculture paysanne, les achats directs au producteur, à la ferme, sur le marché ou dans des Amap. Pour les productions de taille modeste, distribuées localement, l'irradiation n'a pas lieu d'être et ne se justifierait pas économiquement. Quant au cahier des charges de l'agriculture biologique, il interdit l'irradiation.

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26 juillet 2008 6 26 /07 /juillet /2008 14:28



Cet article est repris de celui écrit par ClaudeMarie Vadrot, sauf une de mes réflexions à la fin

La source :  Politis jeudi 12 avril 2007

 



Pendant la saison, la France aura importé d'Espagne plus de 83 000 tonnes de fraises. Enfin, si on peut appeler «fraises» ces gros trucs rouges, encore verts près de la queue car cueillis avant d'être mûrs, et ressemblant à des tomates. Avec un goût particulièrement fade d’ailleurs...



Pendant la saison, la France aura importé d'Espagne plus de 83 000 tonnes de fraises. Enfin, si on peut appeler «fraises» ces gros trucs rouges, encore verts près de la queue car cueillis avant d'être mûrs, et ressemblant à des tomates. Avec un goût particulièrement fade d’ailleurs...

 Si le seul problème posé par ces fruits était leur fadeur, après tout, seuls les consommateurs piégés pourraient se plaindre d'avoir acheté un produit qui se brade actuellement entre deux et trois euros le kilo sur les marchés et dans les grandes surfaces, après avoir parcouru 1500 km en camion. À dix tonnes en moyenne par véhicule, ils sont 16000 par an à faire un parcours valant son pesant de fraises en CO² et autres gaz d'échappement. Pour ceux qui ne le savent pas, la quasi-totalité de ces fruits poussent dans le sud de l'Andalousie, sur les limites du parc national de Doñana, près du delta du Guadalquivir, l'une des plus fabuleuses réserves d'oiseaux migrateurs et nicheurs d'Europe.

Il aura fallu qu'une équipe d'enquêteurs du WWF-France s'intéresse à la marée montante de cette fraise hors saison pour que soit révélée l'aberration écologique de cette production qui étouffe la fraise française. Les envoyés spéciaux du WWF ont découvert, et cela confirme ce que disent les écologistes espagnols, que la culture intensive de la fraise espagnole illustre bien la mondialisation bon marché.
            Cette agriculture couvre près de six mille hectares, dont une bonne centaine empiètent déjà en toute illégalité, mais une inégalité somme toute tolérée, sur le parc national. Officiellement, 60% de ces cultures seulement sont autorisées; les autres sont des extensions «sauvages» sur lesquelles le pouvoir régional ferme les yeux en dépit des protestations des écologistes.

Les fraisiers destinés à cette production, bien qu'il s'agisse d'une plante vivace productive plusieurs années, sont détruits chaque année. Pour donner des fraises hors saison, les plants produits in vitro sont placés en plein été dans des frigos qui simulent l'hiver, pour avancer leur production. À l'automne, la terre sableuse est nettoyée et stérilisée, et la microfaune détruite avec du bromure de méthyle et de la chloropicrine. Que de noms charmants !!!! Sauf que le premier est un poison violent interdit par le protocole de Montréal sur les gaz attaquant la couche d'ozone, signé en 1987 (dernier délai en 2005); le second, composé de chlore et d'ammoniaque. Il est aussi un poison dangereux: il bloque les alvéoles pulmonaires. Qui s'en soucie? La plupart des producteurs de fraises andalouses emploient une main-d’œuvre marocaine, des saisonniers ou des sans-papiers sous-payés et logés dans des conditions précaires, qui se réchauffent le soir en brûlant les résidus des serres en plastique recouvrant les fraisiers au cœur de l'hiver.

Un écologiste de la région raconte l'explosion de maladies pulmonaires et d'affections de la peau. On se demande bien pourquoi. Enfin je me pose une question comment peut-on utiliser des produits illégaux, interdits au niveau mondial en toute impunité ?

Les plants poussent sur un plastique noir et reçoivent une irrigation qui transporte des engrais, des pesticides et des fongicides. Les cultures sont alimentées en eau par des forages dont la moitié ont été installés de façon illégale. Ce qui transforme en savane sèche une partie de cette région d'Andalousie, entraîne l'exode des oiseaux migrateurs et la disparition des derniers lynx dont il ne reste plus qu'une trentaine dans la région, leur seule nourriture, les lapins, étant en voie de disparition. Comme la forêt, dont 2000 hectares ont été rasés pour faire place aux fraisiers.

La saison est terminée au début du mois de juin. Les cinq mille tonnes de plastique sont soit emportées par le vent, soit enfouies n'importe où, soit brûlées sur place.

Et les ouvriers agricoles sont priés de retourner chez eux ou de s'exiler ailleurs en Espagne. Remarquez: ils ont le droit de se faire soigner à leurs frais au cas ou les produits nocifs qu'ils ont respiré ...

La production et l'exportation de la fraise espagnole, l'essentiel étant vendu dès avant la fin de l'hiver et jusqu'en avril, représente ce qu'il y a de moins durable comme agriculture, et bouleverse ce qui demeure dans l'esprit du public comme notion de saison. Quand la région sera ravagée et la production trop onéreuse, elle sera transférée au Maroc, où les industriels espagnols de la fraise commencent à s'installer. Avant de venir de Chine, d'où sont déjà importées des pommes encore plus traitées que les pommes françaises...

En mangeant des fraises espagnoles on s’aperçoit qu’elles n’ont pas de goût et surtout pas celui des fraises. Pourtant quand vous les avez acheter « elles sentaient bon la fraise ». Il faut savoir que très souvent sous les étales se trouvent des diffuseurs d’aromes. Une bonnes odeurs de fraises en rayon et le tour est joué, on excite les papilles et la gourmandise des clients mais une fois à la maison l’odeur c’est quelque peu évaporée.


           Bref, si je pouvais, je vous ferais goûter celles que j’ai à l’association et vous verriez vraiment la différence. Même mon homme ne peut plus manger des fraise espagnoles tellement ils les trouvent insipides, et je ne vous parlent pas de Guillem. Certes si vous lui en présenter il va bien en manger mais avec du sucre ou de la chantilly. Alors qu’ici, il les mange nature, elles sont goûteuses à souhait et naturellement sucrée, c’est un régal. Alors j’ai fait le choix d’en manger moins mais des meilleures car évidemment elles sont plus chères que les fraises espagnoles, approximativement le prix des guarriguettes. Mais elles sont succulentes.   Et il y a tous les avantages écologiques aussi….

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8 juillet 2008 2 08 /07 /juillet /2008 14:17
Coucou tout le monde,

Pour tout ceux qui passe par mon blog je vous conseille de regarder cette vidéo, qui ne dure que quelques secondes. Elle émane de l'association Planète Urgence
 
www.planete-urgence.org/plantonsdesarbres
Elle nous montre que si tout le monde s'y met, la planète peut encore échapper au destin terrible qui la menace aujourd'hui !
La planète a besoin du soutien de tous, petit ou grand par des gestes simples au quotidien et si financièrement on le peut en donnant un peu pour faciliter la reforestation. Car la désertification, réchauffement climatique, précarité des populations, sont là et malheureusement la déforestation  va de paire avec ces problèmes et elle gagne chaque jour de terrain.
Aider à la reforestation de 6 millions d'arbres est déjà une bonne chose, mais les petits gestes du quotidiens mis bout à bout, comme le tri, l'utilisation de produits non toxiques pour l'environnement, etc... sont d'autres actions que tout à chacun peut faire. Ne regardons pas que devant le pas de notre porte, ne dit-on pas que les petites rivières font les grands fleuves. Toutes ces petites choses faites au jour le jour ne sont pas inutiles et nous n'avons pas besoin de nos gouvernants pour le faire. Ceux-ci n'ont pas encore compris, le sommet actuel du G8 en est l'illustration, qu'il y a vraiment urgence à agir et ne pas se laisser dicter par les lois du marché  et par les lobbies industriels quel qu'ils soient. Ils gouvernent certes mais si cela continue ainsi, ils n'auront plus grand choses à gouverner. Ils serait tant qu'ils l'assimilent enfin. A nous "petites gens", comme ils disent, de leur monter que nous sommes plus intelligent qu'eux.
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30 mai 2008 5 30 /05 /mai /2008 15:52
Ce festival de l'écocitoyenneté ce déroule ce WE du vendredi 30  mai au dimanche 1 juin à Bastia.

A chaque journée correspond un grand thème :
- vendredi: Terre des enfants : accueil et tournée ver les écoles
n à une agriculture respectant les petits producteurs
- dimanche : Terre préservée : sensibilisation au respect de l'environnement et la nécessité d'un développement durable.

Il y aura :
 - des animations de rues, des ateliers pédagogiques pour les enfants dés l'âge de 3 ans (10 en tout dont 3 pour les 3/4 ans), des animations pour les enfants (maquillage,poneys, compteurs, diffusion de documentaires pédagogiques/livres pour enfants)
- des conférences sur l'eau, l'agriculture bio, l'association idée, les Amap..
- des concerts le soir principalement
- des exposants Eco marchants : bien être, alimentation
- des exposants Eco constructeurs
-des exposants actions solidaires comme la Croix-Rouge
- 1 pôle maternage avec des associations comme Bulle de Coton, la Leache-Ligue, information sur le portage, l'allaitement
- des expositions éco citoyennes comme une sur la maîtrise de l'énergie

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16 mai 2008 5 16 /05 /mai /2008 11:17
Voici des photos des légumes de l'association.
Qu'ils sont bons légumes concombres, fraises, radis..
Miam ! ! !

Même si on subit le temps étrange de ces derniers temps et que la production est moindre par manque de soleil, mauvaise fécondation des fleurs.....
C'est dommage mais ce sont les aléas de la production, de la météo... et on n'y peut pas grand chose.

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9 février 2008 6 09 /02 /février /2008 15:13

Une planète "en bonne santé" est une planète dont les éléments naturels sont préservés. Ainsi les écosystèmes peuvent fournir à l’homme de l'air, de l'eau et des aliments sains.

     C'est un espace vivant où chaque chose, chaque élément à sa place et sa fonction aussi subtile soit-elle. Cela permet à la vie de s'épanouir. 


     La grande diversité des espèces animales, végétales fait la richesse de notre planète et permet aux écosystèmes de s'équilibrer et de fonctionner, comme les grand organes de notre corps. Chaque espèce a un environnement particulier qui lui est adapté. Mais celui-ci a lui-même besoin d'interagir avec tous les autres éléments qui le compose et qui l'entourent pour survivre (eau, air, matière, nourriture...). La vie circule. Le moindre déséquilibre fragilise l'ensemble : si notre planète est atteinte dans l'une de ses composantes, les autres s'en trouveront dégradées à plus ou moins long terme.


    Nous, les hommes nous sommes de plus en plus nombreux sur Terre et nos modes de vie évoluent sans cesse. Pour faire face à nos besoins toujours croissants, nous aménageons tous les territoires sans toujours respecter notre nature. Nous puisons de plus en plus dans les ressources de la planète, de tout ordre, sans toujours nous soucier du renouvellement ou non de ses richesses. Il apparaît aujourd'hui URGENT de se préoccuper des conséquences de cette exploitation intensive. 


    Pourquoi diront certains ? Mais simplement parce que la vie est menacée. La biodiversité diminue de plus en plus rapidement : le taux d'extinction des espèces sont aujourd'hui de 50 à 560 fois plus que ce que l'on aurait pu attendre (déclin de 30% des populations d'espèces terrestres, 30% pour les populations d'espèces marines, un recul de 50% pour les espèces d'eau douce
. Or la biodiversité est essentielle à notre survie et elle est la base de notre savoir scientifique. La nature fournie des molécules utiles à l’industrie pharmaceutique et des modèles qui font avancer la recherche.

 

Les équilibres naturels sont fragiles et complexes. Tous les êtres vivants sont affectés par les nombreuses pollutions et dégradations de l’environnement, jusqu’à l’homme.

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