tiré de Grandir Autrement
Malheureusement cela peut arriver à tout à chacun d’être confronté à ce problème.
Certains signent peuvent nous mettre sur la voie : l’enfant
- revient avec des vêtements déchirés
- il perd ses livres, ses vêtements ou d’autres affaires personnelles
- il a des bleus, des écorchures inexpliquées
- il a peur d’aller à l’école
- il craint les activités en groupe
- il prend un chemin + long s’il va à l’école à pied par exemple
- ses résultats scolaires sont moins bons
- il ne travaille plus à l’école
- à la maison, il est triste, en colère, de mauvaise humeur régulièrement, déprimé, il tape, cire sur ses frères et sœurs
- il se plaint souvent de maux de tête ou de ventre
- il a du mal à s’endormir, fait des cauchemar, dort mal…
- il perd confiance en lui
- il perd l’appétit, il est anxieux
Bref pas mal d’indices qui peuvent nous permettre de subodorer que l’enfant rencontre certains problèmes à l’école et est peut-être confronté à de la violence.
Si on a des soupçons, il faut lui en parler en utilisant par exemple l’écoute active. Il est bon de lui expliquer que l’on se fait du soucis, que l’on s’inquiète pour lui et que l’on souhaite l’aider. Si l’enfant est enclin à discuter, il convient de continuer en posant des questions + ou moins précises au départ puis si l’enfant arrive à s’exprimer, en lui posant des questions + précises.
Il est bon aussi d’en parler avec l’enseignant de l’élève en posant un certain nombre de questions. Il est important de comprendre que les agressions ne sont pas que des agressions physiques et qu’elles peuvent aussi être verbales comme des moqueries.
Il faut rassurer son enfant et bien lui montrer que ce n’est pas de sa faute s’il se fait agresser. Il est bon de lui dire que nous le trouvons courageux de se confier à un adulte, d’en parler à quelqu’un.
Il faut encourager l'enfant dans ce qu’il entreprend : sport, activités manuelles, travail scolaire. Cela permet de développer sa confiance.
Dans tous les cas il convient d’être bienveillant à l’égard de son enfant et de ne pas minimiser les faits ou de les nier en disant par exemple, « ignore-le », s’il pouvait l’ignorer cela n’aurait pas tant d’influence sur lui.